Projet ORANO & XTC
LE PROJET
Avec pour objectif de s’implanter dans la zone du port de Dunkerque, les groupes ORANO et XTC Energy ont pour projet la création d’un site industriel visant à la fabrication et au recyclage de matériaux de cathodes de batteries. Se positionnant à la fois sur l’amont et l’aval de la filière industrielle des véhicules électriques, ce site combinera des activités de production de matériaux pour batteries et des activités de recyclage de rebuts de gigafactories et de batteries en fin de vie.
LES PORTEURS DE PROJET EN QUELQUES MOTS
ORANO est un groupe Français aspirant au développement de l’activité batteries en tant qu’acteur dans l’économie bas carbone. Avec plus de 40 ans d’expérience, le groupe ORANO a une expertise dans les secteurs de la chimie des métaux, dans le design d’environnement inerte, le recyclage des matières stratégiques, la gestion des risques liés aux matières dangereuses et l’hydrométallurgie.
XTC New Energy est un groupe Chinois qui a commencé son activité dans les matériaux énergétiques en 2002 et s’est séparé du groupe XTC en 2016. Classé TOP 1 en Chine depuis 2018 dans la vente de matériaux de cathode, le groupe XTC New Energy produit tout type de matériaux de cathode pour batteries Lithium-Ion.
IMPLANTATION DU PROJET SUR LE TERRITOIRE DUNKERQUOIS
Avec pour projet de s’implanter sur un ancien site industriel, la surface prévue sur le site de Dunkerque est de 53 Ha et représente un investissement de 1,5 milliards d’euros (dont 1,3 milliards d’euros pour les usines de production de matériaux de cathode). La mise en place de ce projet permettra, au travers des 3 usines de production de matériaux de cathode, de mobiliser 1700 emplois.
- Une usine de production de Précurseurs de Matériaux Actifs de Cathode (P-CAM) comprenant deux unités de production d’une capacité annuelle de 40 000 tonnes de P-CAM chacune (soit 80 000 tonnes au total).
- Une usine de production de Matériaux Actifs de Cathode (CAM) comprenant deux unités de production d’une capacité annuelle de 40 000 tonnes de CAM chacune (soit 80 000 tonnes au total), permettant de produire 64 GWh de batteries au total (équivalent à l’équipement de 700 000 à 1 000 000 voitures, selon la capacité de la batterie).
- Une usine de recyclage des rebuts de production des usines de P-CAM, CAM et des gigafactories ainsi que des batteries en fin de vie. Cette usine comprendra une unité de pré-traitement permettant de traiter 15 000 tonnes de modules de batteries par an et une usine d’hydrométallurgie, permettant de recycler 20 000 tonnes de masse métallique (blackmass) en extrayant les métaux d’intérêt (nickel, manganèse, cobalt, lithium) qu’elles contiennent.
LES OBJECTIFS EN QUELQUES POINTS
- Créer et contrôler une chaîne de valeur durable pour le recyclage des batteries
- Participer à la réindustrialisation française
- Créer des boucles fermées pour les matériaux qui s’adaptent au développement futur des batteries de véhicules électriques
- Couvrir d’ici 2030 environ 10 % des besoins du marché européen pour chacune des trois activités.
A venir
Du 5 février au 31 mars 2024, une concertation préalable sera organisée sur les trois usines de ce projet, ainsi que sur le raccordement électrique et l’approvisionnement en oxygène et en azote associés. Si le projet vous intéresse, nous vous invitons à consulter régulièrement le site de la Commission Nationale du Débat Public afin d’être tenu au courant des dates et lieux de rencontres avec les porteurs de projets.